Avant cette année, je ne connaissais de Bordeaux que sa gare, son aéroport et une chambre d’hôtel en face la gare qui nous a permis d’attendre notre train pour Carcassonne après de merveilleuses vacances entre collègues au Maroc (quand j’étais surveillante dans un collège) avec une petite promenade by night de Bordeaux avant de rentrer à l’hôtel. C’était dans les années 2000.
Et il y a bientôt 4 ans, je suis venu récupérer ma chienne Foxy. Sorties de la gare, nous sommes allées chez une amie en banlieue, le but c’était Foxy et voici la « morpionne » qui change de bras pour la première fois de sa vie, elle avait 2 mois et demie.
Face à l'abbatiale Sainte Croix
à côté du TNBA, du Conservatoire
de l'I.U.T. Michel de Montaigne
Tram C Arrêt Sainte Croix
La population totale de Bordeaux
est de 242 945 habitants
en 2013
Parlons Culture
JAUME PLENSA, SCULPTURES MONUMENTALES
L'espace des mots du 27 juin au 6 octobre 2013
Bordeaux
Réunissant 11 œuvres monumentales de Jaume Plensa dans les espaces publics et verts de la ville de Bordeaux, l'exposition s'articule autour de trois temps, celui de la connaissance, celui de la tolérance, et celui de l'échange.
L'exposition a été conçue pour être vue aussi bien de jour que de nuit, grâce à des oeuvres rétroéclairées, au gré d'un parcours de sculptures sensible dans la ville et au contact de la population.
Une présentation des maquettes préparatoires est aussi organisée dans les salons de la mairie de Bordeaux.
Après Rio de Janeiro, Salzburg ou le Parc de Yorkshire, Jaume Plensa s’installe cet été à Bordeaux avec onze de ses œuvres monumentales - dont quatre sont produites pour l’occasion.
L’artiste a conçu l’exposition pour être vue aussi bien de jour comme de nuit, grâce à des œuvres rétro-éclairées, au gré d’un parcours de sculptures dans la ville et au contact de la population. Une présentation des maquettes préparatoires est parallèlement organisée dans les salons de la mairie de Bordeaux.
Cette exposition est l’occasion pour l’artiste de réaliser un geste artistique puissant en concevant deux majestueuses figures féminines – Paula, et Sanna, chacune d’une hauteur de
Une troisième œuvre inédite, intitulée Self-portrait, présente une figure enveloppée dans une mappemonde constituée d’éléments de langage, et à travers laquelle l’artiste poursuit une recherche plastique commencé il y a plusieurs années.
Le public découvrira aussi les visages Marianna & Awilda, dans la cour de l’hôtel de ville, deux portraits de jeunes filles réalisés en acier inoxydable montrés en avant-première à Bordeaux, avant d’intégrer une grande collection américaine. Témoins silencieux de l’activité urbaine, les figures humaines sont, pour l’artiste, des êtres ordinaires qui reflètent la diversité de nos sociétés.
Crédit photo : Jaume Plensa
House of Knowledge, 2008 Jonty Wilde © Yorkshire Sculpture Park
Exposition monumentale de
Jaume Plensa à Bordeaux
Publié le 04/07/2013 à 12H21, mis à jour le 04/07/2013
à 13H35
© KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Les Sculptures monumentales de
Jaume Plensa, le célèbre catalan, ont pris place cette fois-ci dans les
espaces publics de la ville de Bordeaux, jusqu'au 6 octobre 2013.
Les sculptures de Jaume
Plensa ne laissent pas indifférent, de par leurs dimensions, certes, mais aussi
par leur beauté et leur singularité. Représentant des personnages ou des
visages mesurant parfois jusqu'à sept mètres, évoquant les liens et les
échanges, elles sont toujours installées dans les lieux de vie où elles
engagent un dialogue quasi systématique avec la population.
Certaines oeuvres du sculpteur sont même exposées de façon permanente en France comme à Nice, place Masséna ou à Antibes au Musée Picasso.
A l'étranger on peut les croiser au Millénium Park de Chicago, dans le bâtiment de la BBC à Londres, à l'université de Salzburg, au Madison Square Park à New York ou encore dans le hall du Burj Khalifa à Dubaï. Jaume Plensa est aujourd'hui l'un des sculpteurs des plus influents de la scène artistique contemporaine internationale.
Les
sculptures de Jaume Plensa sont présentes à Bordeaux jusqu'au 6 octobre
2013 dans : la cour de l'Hôtel de ville, la place Pey Berland, le
haut du Cours de l'Intendance, la place de la Comédie, le Jardin public, la
place de la Bourse, l'esplanade Edmond Géraud, la place Saint-Pierre, la place
Camille Jullian et la place Fernand Lafargue. Le Casino-Théâtre abrite la
onzième à Bordeaux Lac.
Exposition sublime j'ai quasiment tout vu
Parlons Histoire
D'un timide village de forgerons gaulois naîtra Burdigala la romaine, au développement rapide, à l'économie florissante dès le Ier siècle. Les alentours sont occupés par des Ligures d'origine ibérique et des Celtes. Celtes ? Pas si sûr. Burdigala viendrait de deux mots : gala, qui signifie « gaulois », et burdin, en basque, qui est le « fer ».
Les invasions répétées du IIIe siècle vont probablement amener ceux qu'on appellera les Bordelais à se réfugier à l'intérieur d'un rempart qui délimitera la ville jusqu'au XIIIe siècle. Les fortifications suivent la courbe de la Garonne, d'où le nom de « Port de la Lune » donné à la ville et ses armes au croissant de lune argenté.
La période anglaise
En 1137, Aliénor, héritière du duc Guillaume d'Aquitaine, épouse le prince Louis, fils du roi de France, mais 15 ans plus tard, le roi Louis VII demande le divorce. Quelques semaines seulement après la répudiation, en 1152, elle apporte en dot, lors de son remariage avec Henri Plantagenêt, de nombreux domaines, dont le duché de Guyenne et Bordeaux. Par héritage, Henri devient roi d'Angleterre, inaugurant 3 siècles de période anglaise en Aquitaine.Henri et Aliénor sont alors à la tête d'un vaste territoire qui déséquilibre les Capétiens et déclenche une guerre sans fin (celle de Cent Ans) entre Français et Anglais. Cette situation favorise l'expansion viticole et l'exportation massive du claret (vin primeur) en direction de l'Europe du Nord. On établit le « privilège des vins », qui impose la vente des vins de Bordeaux avant ceux de l'arrière-pays. La ville s'agrandit, son commerce prospère.
La « Guyenne », déformation anglaise d'Aquitaine, n'a jamais été aussi riche en vendant son vin et ses armes, sans distinction de camp. Les grands seigneurs aquitains sont farouchement anglophiles. Mais la bataille de Castillon marque, en 1453, le retour de la ville sous tutelle française et la fin de la guerre, malgré de nombreuses révoltes.
La transformation de Bordeaux
Louis XIV fait détruire tout un quartier pour élever une forteresse à la Vauban afin de contrôler la partie nord de la cité. Au XVIIIe siècle, Bordeaux va vivre son « âge d'or », fondé sur la continuité du commerce du vin, que l'on sait maintenant faire vieillir, et la naissance du commerce triangulaire vers l'Afrique et les Antilles.La prospérité du premier port de France détermine une ambitieuse politique d'expansion urbaine. Le marquis de Tourny et Claude Boucher, entre autres, font détruire les remparts et vont transformer la ville médiévale, avec ses rues sinueuses et exiguës en une cité moderne. Des cours, bordés d'arbres, sont créés sur l'emplacement des remparts, des ensembles grandioses longent les quais, la place de la Bourse et les allées de Tourny. Le quartier des Chartrons, véritable QG du négoce du vin, date de cette époque.
On aménagera des jardins, des promenades, des placettes. La construction du Grand Théâtre et de l'archevêché, le palais Rohan, l'actuel hôtel de ville, l'édification de somptueux hôtels particuliers et d'immeubles bourgeois parachèvent un ensemble architectural d'une exceptionnelle cohérence.
La Révolution
La Révolution vit la création du parti des Girondins, mené par Vergniaud. Les Girondins prônaient une république de type fédéral et s'opposaient aux Jacobins. Accusés par les Montagnards de conspirer contre la république, 22 Girondins furent exécutés après une nuit de beuverie à la Conciergerie.Durant le Premier Empire, le blocus décrété par Napoléon amorce le déclin de l'activité commerciale avant que le Second Empire ne voie une amélioration de la situation économique de la région.
Bordeaux XXIe siècle
Bordeaux a connu une mutation incroyable au cours de ces quinze dernières années.À la fin du mandat de Jacques Chaban-Delmas, maire inamovible de 1947 à 1995, le problème des quais n'était toujours pas vraiment résolu. 1994 révéla le projet d'aménagement des deux rives du fleuve, confié à Dominique Perrault, mais le problème des ponts, faute d'avoir été traité à temps, se révélait crucial. Avec seulement quatre ponts, la ville manquait de points de franchissement de la Garonne.
Bordeaux (banlieue incluse) avait fait partie des premières villes de France à donner dans le « tout-automobile ». Seulement 10 % des déplacements s'effectuaient en transports en commun.
En 1995, les Bordelais ont élu Alain Juppé à la mairie, espérant qu'il dynamiserait la vie économique locale et ferait aboutir les grands dossiers du Tramway et de l'aménagement des quais. Alain Juppé a relevé le défi, et une grande partie du réseau est aujourd'hui achevée (d'autres lignes sont en cours d'aménagement). La ville est peu à peu rendue aux piétons et l'ensemble du centre classé en « zone 30 » (vitesse limitée, accès limité par des plots).
La construction d'un nouveau pont reliant les quartiers Bacalan et Bastide est quasi achevée, en même temps qu'a été décidée une réorientation de la ville vers le fleuve, ce fleuve qui coupe la ville en deux. De même, c'est avec sérieux que la ville a réalisé des mises en lumière des monuments les plus notables et la promenade plantée le long des quais, ravalé ses façades grisâtres, réintégré des balcons et ferroneries contemporaines, et a favorisé aussi la construction d'un énorme complexe cinématographique dans l'ancienne gare d'Orléans.
Les aménagements du centre se poursuivent chaque été, apportant son lot de voieries refaites selon un cahier des charges précis, classement Unesco oblige. De nombreux quartiers sont en mutation. Bacalan et bientôt Meriadeck au nord, Paludate au sud, ainsi que la rive droite où se développent des quartiers à la mode cernés d'espaces verts.
Les centres de gravité sont en train de se déplacer : Euratlantique, qui devrait englober la construction de 500 000 m² de bureaux, d'autant de surfaces commerciales et d'un million de mètres carrés de logements, va changer la vision que l'on a aujourd'hui de la ville en arrivant avec le TGV... sans compter que la ligne LGV va rapprocher en 2016 Paris de la capitale... du vin (2h).
Capitale qui ne cesse de voir grand en ce domaine. Il existe à travers le monde de nombreux « lieux du vin », mais aucun ne célèbre le vin dans son universalité, sa dimension culturelle et sa modernité. Le futur Centre culturel et touristique du vin a l'ambition de rendre ce patrimoine vivant et universel accessible à tous et d'offrir une expérience personnelle et inédite à chacun. Ce projet à l'architecture audacieuse ouvrira ses portes en 2014.
Parlons Photos
© Photographies Laetitia Bernard :
photo gagnée par notre équipe n°3 lors du marathon photo du Chat Gourmand
Parlons Vidéo
A demain
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