mercredi 23 octobre 2013

Bordeaux


Avant cette année, je ne connaissais de Bordeaux que sa gare, son aéroport et une chambre d’hôtel en face la gare qui nous a permis d’attendre notre train pour Carcassonne après de merveilleuses vacances entre collègues au Maroc (quand j’étais surveillante dans un collège) avec une petite promenade by night de Bordeaux avant de rentrer à l’hôtel. C’était dans les années 2000.

Et il y a bientôt 4 ans, je suis venu récupérer ma chienne Foxy. Sorties de la gare, nous sommes allées chez une amie en banlieue, le but c’était Foxy et  voici la « morpionne » qui change de bras pour la première fois de sa vie, elle avait 2 mois et demie.


J’ai passé un agréable séjour en septembre 2013. J’ai un scoop pour vous : je vais exposer pendant 4 semaines au mois de mars 2014 et le vernissage sera le samedi 8 mars 2014 au Tapa’ l’œil Bar à Tapas & Photos. D’ici là on en reparlera !




14 Place Pierre Renaudel - Bordeaux

Face à l'abbatiale Sainte Croix
à côté du TNBA, du Conservatoire
de l'I.U.T. Michel de Montaigne

Tram C Arrêt Sainte Croix


 
 

Bordeaux est une commune du Sud-ouest de la France, préfecture du département de la Gironde et chef-lieu de la région d’Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Bordelais et les Bordelaises.

La commune compte 239 157 habitants (recensement 2010), ce qui en fait la neuvième commune de France par sa population. La population de Bordeaux intra-muros reste relativement faible comparée à son agglomération puisqu'en 2008, 28,3 % des habitants de l'agglomération vivaient dans Bordeaux contre 45,3 % en 1968. Cela s'explique par la faible superficie de la ville et par l'attractivité des communes de banlieue comme Mérignac  ou Pessac par exemple qui comptent chacune environ 60 000 habitants. Par contre, l'agglomération bordelaise compte 843 425 habitants tandis que son aire urbaine, la sixième la plus peuplée de France, compte 1 127 776 habitants.

Bordeaux est la commune principale de la communauté urbaine de Bordeaux (ou CUB) qui, avec 726 716 habitants, est la 5e métropole la plus peuplée de France derrière Paris, Lyon, Lille et Marseille et devant Toulouse.  Bordeaux est souvent qualifiée de « perle d'Aquitaine », mais elle traine encore aujourd'hui le surnom de « belle endormie » en référence à son centre-ville historique et à ses monuments qui n'étaient, auparavant, pas suffisamment mis en valeur. Pourtant, Bordeaux s'est « réveillé » depuis maintenant plusieurs années et, en juin 2007, une partie de la ville, le port de la Lune, a été classée au patrimoine mondial de l’humanité  par l'Unesco pour l'ensemble urbain exceptionnel qu'elle représente. Elle mérite d'autant moins ce surnom que son aire urbaine est parmi les plus attractives de France avec une croissance d'environ 200 000 habitants en 9 ans (1999 à 2008). En 2013, la ville est classée 2e ville préférée des français dans le cadre d'un sondage BVA réalisé auprès de 6 500 personnes.

La ville est connue dans le monde entier pour son vignoble, surtout depuis le XVIIIe siècle, qui fut un véritable âge d'or.

Capitale de l'ancienne Guyenne (le Nord de l'Aquitaine actuelle), Bordeaux fait partie de la Gascogne et est située en bordure des Landes de Gascogne.

En 1957, Bordeaux est récompensé du prix de l’Europe, conjointement avec Turin.

La population totale de Bordeaux est  de 242 945 habitants en 2013

 

Parlons Culture
 
 
JAUME PLENSA, SCULPTURES MONUMENTALES

 


L'espace des mots du 27 juin au 6 octobre 2013
Bordeaux

Réunissant 11 œuvres monumentales de Jaume Plensa dans les espaces publics et verts de la ville de Bordeaux, l'exposition s'articule autour de trois temps, celui de la connaissance, celui de la tolérance, et celui de l'échange.

L'exposition a été conçue pour être vue aussi bien de jour que de nuit, grâce à des oeuvres rétroéclairées, au gré d'un parcours de sculptures sensible dans la ville et au contact de la population.

Une présentation des maquettes préparatoires est aussi organisée dans les salons de la mairie de Bordeaux.


Après Rio de Janeiro, Salzburg ou le Parc de Yorkshire, Jaume Plensa s’installe cet été à Bordeaux avec onze de ses œuvres monumentales - dont quatre sont produites pour l’occasion.

L’artiste a conçu l’exposition pour être vue aussi bien de jour comme de nuit, grâce à des œuvres rétro-éclairées, au gré d’un parcours de sculptures dans la ville et au contact de la population. Une présentation des maquettes préparatoires est parallèlement organisée dans les salons de la mairie de Bordeaux.

Cette exposition est l’occasion pour l’artiste de réaliser un geste artistique puissant en concevant deux majestueuses figures féminines – Paula, et Sanna, chacune d’une hauteur de 7 mètres, pour deux sites patrimoniaux majeurs de la capitale girondine. Ces portraits monumentaux de jeunes femmes sont réalisés en fonte de fer, matériau travaillé en début de carrière par l’artiste, qu’il re-expérimente à Bordeaux.

Une troisième œuvre inédite, intitulée Self-portrait, présente une figure enveloppée dans une mappemonde constituée d’éléments de langage, et à travers laquelle l’artiste poursuit une recherche plastique commencé il y a plusieurs années.

Le public découvrira aussi les visages Marianna & Awilda, dans la cour de l’hôtel de ville, deux portraits de jeunes filles réalisés en acier inoxydable montrés en avant-première à Bordeaux, avant d’intégrer une grande collection américaine. Témoins silencieux de l’activité urbaine, les figures humaines sont, pour l’artiste, des êtres ordinaires qui reflètent la diversité de nos sociétés.


Crédit photo : Jaume Plensa

House of Knowledge, 2008 Jonty Wilde © Yorkshire Sculpture Park

 



 

Exposition monumentale de Jaume Plensa à Bordeaux

Publié le 04/07/2013 à 12H21, mis à jour le 04/07/2013 à 13H35

© KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Les Sculptures monumentales de Jaume Plensa, le célèbre catalan, ont pris place cette fois-ci dans les espaces publics de la ville de Bordeaux, jusqu'au 6 octobre 2013.

Les sculptures de Jaume Plensa ne laissent pas indifférent, de par leurs dimensions, certes, mais aussi par leur beauté et leur singularité. Représentant des personnages ou des visages mesurant parfois jusqu'à sept mètres, évoquant les liens et les échanges, elles sont toujours installées dans les lieux de vie où elles engagent un dialogue quasi systématique avec la population.  

 
Certaines oeuvres du sculpteur sont même exposées de façon permanente en France comme à Nice, place Masséna ou à Antibes au Musée Picasso.

A l'étranger on peut les croiser au Millénium Park de Chicago, dans le bâtiment de la BBC à Londres, à l'université de Salzburg, au Madison Square Park à New York ou encore dans le hall du Burj Khalifa à Dubaï. Jaume Plensa est aujourd'hui l'un des sculpteurs des plus influents de la scène artistique contemporaine internationale.
 

Les sculptures de Jaume Plensa sont  présentes à Bordeaux jusqu'au 6 octobre 2013 dans : la cour de l'Hôtel de ville, la place Pey Berland, le haut du Cours de l'Intendance, la place de la Comédie, le Jardin public, la place de la Bourse, l'esplanade Edmond Géraud, la place Saint-Pierre, la place Camille Jullian et la place Fernand Lafargue. Le Casino-Théâtre abrite la onzième à Bordeaux Lac.
 

 


Exposition sublime j'ai quasiment tout vu

Parlons Histoire

D'un timide village de forgerons gaulois naîtra Burdigala la romaine, au développement rapide, à l'économie florissante dès le Ier siècle. Les alentours sont occupés par des Ligures d'origine ibérique et des Celtes. Celtes ? Pas si sûr. Burdigala viendrait de deux mots : gala, qui signifie « gaulois », et burdin, en basque, qui est le « fer ».
Les invasions répétées du IIIe siècle vont probablement amener ceux qu'on appellera les Bordelais à se réfugier à l'intérieur d'un rempart qui délimitera la ville jusqu'au XIIIe siècle. Les fortifications suivent la courbe de la Garonne, d'où le nom de « Port de la Lune » donné à la ville et ses armes au croissant de lune argenté.

La période anglaise

En 1137, Aliénor, héritière du duc Guillaume d'Aquitaine, épouse le prince Louis, fils du roi de France, mais 15 ans plus tard, le roi Louis VII demande le divorce. Quelques semaines seulement après la répudiation, en 1152, elle apporte en dot, lors de son remariage avec Henri Plantagenêt, de nombreux domaines, dont le duché de Guyenne et Bordeaux. Par héritage, Henri devient roi d'Angleterre, inaugurant 3 siècles de période anglaise en Aquitaine.
Henri et Aliénor sont alors à la tête d'un vaste territoire qui déséquilibre les Capétiens et déclenche une guerre sans fin (celle de Cent Ans) entre Français et Anglais. Cette situation favorise l'expansion viticole et l'exportation massive du claret (vin primeur) en direction de l'Europe du Nord. On établit le « privilège des vins », qui impose la vente des vins de Bordeaux avant ceux de l'arrière-pays. La ville s'agrandit, son commerce prospère.
La « Guyenne », déformation anglaise d'Aquitaine, n'a jamais été aussi riche en vendant son vin et ses armes, sans distinction de camp. Les grands seigneurs aquitains sont farouchement anglophiles. Mais la bataille de Castillon marque, en 1453, le retour de la ville sous tutelle française et la fin de la guerre, malgré de nombreuses révoltes.

La transformation de Bordeaux

Louis XIV fait détruire tout un quartier pour élever une forteresse à la Vauban afin de contrôler la partie nord de la cité. Au XVIIIe siècle, Bordeaux va vivre son « âge d'or », fondé sur la continuité du commerce du vin, que l'on sait maintenant faire vieillir, et la naissance du commerce triangulaire vers l'Afrique et les Antilles.
La prospérité du premier port de France détermine une ambitieuse politique d'expansion urbaine. Le marquis de Tourny et Claude Boucher, entre autres, font détruire les remparts et vont transformer la ville médiévale, avec ses rues sinueuses et exiguës en une cité moderne. Des cours, bordés d'arbres, sont créés sur l'emplacement des remparts, des ensembles grandioses longent les quais, la place de la Bourse et les allées de Tourny. Le quartier des Chartrons, véritable QG du négoce du vin, date de cette époque.
On aménagera des jardins, des promenades, des placettes. La construction du Grand Théâtre et de l'archevêché, le palais Rohan, l'actuel hôtel de ville, l'édification de somptueux hôtels particuliers et d'immeubles bourgeois parachèvent un ensemble architectural d'une exceptionnelle cohérence.

La Révolution

La Révolution vit la création du parti des Girondins, mené par Vergniaud. Les Girondins prônaient une république de type fédéral et s'opposaient aux Jacobins. Accusés par les Montagnards de conspirer contre la république, 22 Girondins furent exécutés après une nuit de beuverie à la Conciergerie.
Durant le Premier Empire, le blocus décrété par Napoléon amorce le déclin de l'activité commerciale avant que le Second Empire ne voie une amélioration de la situation économique de la région.

Bordeaux XXIe siècle

Bordeaux a connu une mutation incroyable au cours de ces quinze dernières années.
À la fin du mandat de Jacques Chaban-Delmas, maire inamovible de 1947 à 1995, le problème des quais n'était toujours pas vraiment résolu. 1994 révéla le projet d'aménagement des deux rives du fleuve, confié à Dominique Perrault, mais le problème des ponts, faute d'avoir été traité à temps, se révélait crucial. Avec seulement quatre ponts, la ville manquait de points de franchissement de la Garonne.
Bordeaux (banlieue incluse) avait fait partie des premières villes de France à donner dans le « tout-automobile ». Seulement 10 % des déplacements s'effectuaient en transports en commun.
En 1995, les Bordelais ont élu Alain Juppé à la mairie, espérant qu'il dynamiserait la vie économique locale et ferait aboutir les grands dossiers du Tramway et de l'aménagement des quais. Alain Juppé a relevé le défi, et une grande partie du réseau est aujourd'hui achevée (d'autres lignes sont en cours d'aménagement). La ville est peu à peu rendue aux piétons et l'ensemble du centre classé en « zone 30 » (vitesse limitée, accès limité par des plots).
La construction d'un nouveau pont reliant les quartiers Bacalan et Bastide est quasi achevée, en même temps qu'a été décidée une réorientation de la ville vers le fleuve, ce fleuve qui coupe la ville en deux. De même, c'est avec sérieux que la ville a réalisé des mises en lumière des monuments les plus notables et la promenade plantée le long des quais, ravalé ses façades grisâtres, réintégré des balcons et ferroneries contemporaines, et a favorisé aussi la construction d'un énorme complexe cinématographique dans l'ancienne gare d'Orléans.
Les aménagements du centre se poursuivent chaque été, apportant son lot de voieries refaites selon un cahier des charges précis, classement Unesco oblige. De nombreux quartiers sont en mutation. Bacalan et bientôt Meriadeck au nord, Paludate au sud, ainsi que la rive droite où se développent des quartiers à la mode cernés d'espaces verts.
Les centres de gravité sont en train de se déplacer : Euratlantique, qui devrait englober la construction de 500 000 m² de bureaux, d'autant de surfaces commerciales et d'un million de mètres carrés de logements, va changer la vision que l'on a aujourd'hui de la ville en arrivant avec le TGV... sans compter que la ligne LGV va rapprocher en 2016 Paris de la capitale... du vin (2h).
Capitale qui ne cesse de voir grand en ce domaine. Il existe à travers le monde de nombreux « lieux du vin », mais aucun ne célèbre le vin dans son universalité, sa dimension culturelle et sa modernité. Le futur Centre culturel et touristique du vin a l'ambition de rendre ce patrimoine vivant et universel accessible à tous et d'offrir une expérience personnelle et inédite à chacun. Ce projet à l'architecture audacieuse ouvrira ses portes en 2014.

Parlons Photos

© Photographies Laetitia Bernard :


photo gagnée par notre équipe n°3 lors du marathon photo du Chat Gourmand


                              




Parlons Vidéo


 


A demain

 

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