Nous avons eut 2 articles sur la Dépêche du Midi :
Carcassonne. L'union des artistes fait leur force économique
témoignages
Des peintres, sculpteurs, photographes et autres plasticiens isolés qui galèrent pour joindre les deux bouts et qui, faute de reconnaissance, de diffusion, de visibilité et de commercialisation régulière de leurs productions, en viennent à postuler sur des chantiers d’insertion, à mille lieux de leurs métiers, Claude Brial en a croisé quelques-uns. Au Parchemin, l’association d’insertion limouxine où elle a travaillé durant plusieurs années, l’accompagnatrice sociale a rencontré bon nombre d’artistes empêtrés dans la pauvreté. «Ce n’est pas un problème social. Les artistes n’ont pas besoin d’un accompagnement social. C’est un problème économique. Car la question de fond qui est posée est celle de la place de l’artiste dans la société et de la représentation que l’on en a», dit-elle. Prononcez le mot artiste et on vous répond passion, rarement travail. Et lorsque ledit artiste, pourtant formé, pourtant expérimenté, pourtant inscrit dans une longue démarche de création toque à la porte d’une institution et qu’il s’entend dire qu’il n’est pas sérieux et que par les temps qui courent, il ferait mieux de chercher un «vrai» boulot, il y a de quoi effectivement, se mettre en colère. Claude Brial n’est pas seule à faire ce constat. Il est partagé par de nombreux créateurs mais aussi d’autres structures audoises d’insertion ou de développement local.
Narbonne passe commande
Une cinquantaine d’artistes ont même phosphoré sur la question en 2010 et 2011, lors de deux journées de table ronde. Les besoins qui ont été posés tournent essentiellement autour de l’économie.C’est ainsi qu’épaulée par la coopérative Énergies alternatives, le GRAPh et un noyau d’une douzaine d’artistes, Claude Brial a pris son bâton de pèlerin auprès des entreprises, des collectivités, des institutionnels pour défendre un projet de création d’une coopérative d’artistes, sous la forme d’une société coopérative d’intérêts collectifs (lire ci-dessous) basée à Carcassonne et à Narbonne. Objectifs principaux : commercialiser des événements artistiques interdisciplinaires explorant des enjeux sociaux ou sociétaux, animer des ateliers à destination de divers publics, promouvoir l’activité artistique de chacun des sociétaires (ce sera le rôle de Claude). L’Agglo du Grand Narbonne est la première à avoir réagi : elle a passé commande, pour le mois de décembre, d’une création installation dans le cadre du mois de lutte contre les discriminations. L’art, support à l’éveil des consciences et matériau à débat... Ce n’est pas un travail ça ?
Témoignages
Lætitia Bernard > photographe. «Mon problème, c’est la commercialisation. Savoir que Claude va gérer ça, c’est très important pour moi. J’espère que ça va faire naître plein de projets et permettre de mieux me faire connaître. Les temps sont durs. L’art n’est reconnu que quand l’économie va bien ! Je suis en train de préparer les marchés de Noël avec des cartes postales, des calendriers…»Marie-Claude Touya* > plasticienne. «Beaucoup d’artistes survivent avec le RSA. C’est très dur. Produire, c’est bien mais si c’est pour que ça reste dans l’atelier… Je fais des petits boulots pour joindre les deux bouts. En plus de la solution économique que peut apporter la coopérative, ce qui m’intéresse, c’est de travailler à plusieurs pour répondre à la commande d’un événement. C’est une autre façon de créer qui va bousculer les ego»
Une association de préfiguration en route
La SCIC fait partie de ces coopératives issues du mouvement de l’économie sociale et solidaire. La particularité de la SCIC tient dans ses enjeux : elle doit être d’utilité sociale et toujours en lien avec le territoire. Son statut fait que tout un chacun peut être sociétaire et prendre part au capital : les artistes de la coopérative bien sûr, mais aussi des particuliers, des collectivités, des entrepreneurs, des collectivités... Qui prend une part rentre automatiquement dans la gouvernance. Reste à établir dans quel cadre. C’est le but de l’association de préfiguration de la SCIC qui sera mise en place ce mardi 29 octobre dans les locaux carcassonnais d’Énergies alternatives.Cette première étape permettra de ficeler la création de la coopérative. Claude Brial mise sur six mois au maximum. À terme, si la coop est viable, la question d’un lieu se posera, notamment pour la partie animation mais aussi pour la mutualisation de moyens, dont des ateliers d’artistes.
Carcassonne. L'éclosion d'un bouquet d'Artichoc
coopérative d'artistes
Samedi prochain, j'aurais un stand où vous pourrez commencer vos cadeaux de noël ou vous faire plaisir et je pourrais photographier vos chères têtes blondes car j'ai invité le papa noël pour l'occasion
à Raissac sur Lampy.
Je vais faire une petite pause dans mon travail et partir ce matin aux champignons ....
Je vous souhaite un bon week-end à tous et à très bientôt
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